Historique

Historique de l’Association
du 11e Régiment de Cuirassiers Vercors-Vosges-Alsace

Cette Association fut constituée en 1946; malheureusement elle ne vécut que deux ans, en raison du décès rapproché de 4 camarades, les responsables, organisateurs: BONNARDEL, SIBEUD, FOURNERON et Noël HUON.

Il fallut attendre le 15 décembre 1962, date à laquelle nous tenions une petite réunion de 4 à 5 anciens de ce Régiment, au Café de l’Océan, Place Jean-Jaurès à Romans; la tâche nous semblait presque impossible, car nous ne disposions d’aucune archive. Une deuxième réunion, le 16 décembre 1963, nous nous trouvons une quinzaine, mais déjà nous avions réussi à récupérer des adresses et nous formions ce jour un bureau provisoire, puis nous décidions de tenir une Assemblée Générale et Nationale le 11 octobre 1964 en Mairie de Bouvante-le-Bas, où Pierre BRUNET fut nommé président; nous nous sommes ce jour retrouvés une quarantaine, puis les années suivantes, l’effectif arriva à 110, 140,160, 200 et maintenant ce chiffre est largement dépassé.

A l’Assemblée Générale du 15 avril 1973, le Président Pierre BRUNET céda son poste de Président à M. Elie ROSSETTI d’Aix-en-Provence, poste qu’il occupe encore en 1984, et qui aura l’honneur de présider le 5 mai 1984, les cérémonies du 40ème Anniversaire des Combats au 11ème Régiment de Cuirassiers du Vercors devant le mémorial de Vassieux, en présence de nombreuses personnalités civiles et militaires et sous la présidence de M. Georges FILLIOUD, Secrétaire d’Etat.

11e Régiment de Cuirassiers

L’un des plus anciens Régiment de Cavalerie de France. Il est l’héritier au passé glorieux des Cavaliers de Louis XIV et des Grenadiers de Napoléon 1er, dont il est issu; sur son étendard des noms glorieux de HOHENLINDEN 1800; AUSTERLITZ 1805; ECKMULH 1809; LA MOSCOVA 1812. En 1914-1918 celui de LAFFAUX sur le Chemin des Dames 103 tués; 340 blessés dont le Colonel; en 1918 COUCY LE CHATEAU, LA MALMAISON, NOYON et c’est à PLESSIS DU ROY qu’il va subir sa plus rude perte 38 officiers, 1262 hommes tués. En ARGONNE, il a perdu encore 12 officiers et 600 cavaliers.

En septembre 1939, le 11e Cuirassier qui fait partie de la 2ème Brigade de Cavalerie occupe ses premiers emplacements de combat face au Luxembourg.

En février 1940, le régiment est désigné pour faire partie de la 5e Division Légère, un séjour à SEDAN, Ste MENEHOULD, le 10 mai 1940 le régiment se dirige vers la Ville de LEBRAMONT, le 11 mai à 7 heures le 11e Cuirassier est attaqué de face, il dut se replier à SERMAY. Le 12 au soir la Meuse est atteinte par les PANZER, dans la nuit du 14 les Allemands ont fait une brèche près de DONCHERY en avant de la BAR et du Canal des Ardennes, la situation devient alarmante et intenable ; cependant sous les furieuses attaques allemandes la charnière CORAP craque comme du bois vermoulu. La Ligne Maginot se trouve sous la menace d’un vaste débordement par la gauche dans la région de VOUZIERS. Pendant ce temps WEYGAND essaie de regrouper les Armées qui lui restent, le 11e Cuirassiers en repos mais pas pour longtemps, car le 5 les Allemands qui ont repoussé l’attaque de DE GAULLE et réduit la poche de DUNKERQUE reprend sa marche en avant, mais c’est terminé, l’ordre de dispersion arrive avec la destruction du matériel.

Reconstitué quelques mois plus tard, au titre de l’Armée de l’Armistice, tient garnison à LYON jusqu’en 1942.

Pourquoi 11 Régiment de Cuirassiers Vercors Vosges Alsace
Histoire épique d’un Maquis de France

Le 27 novembre 1942 au moment où la WERMACHT envahissait la zone libre, un jeune Lieutenant de son vrai nom GEYER qui s’appela ensuite THIVOLLET, s’est permis au moment où les Allemands démobilisaient l’Armée Française se trouvant de permanence au quartier de la Part Dieu à LYON de s’emparer de l’Étendard du 11e Cuirassiers et de partir en emmenant son cheval (car il était cavalier).

Il partit donc de Lyon pour rejoindre en deux étapes, soit 80 kilomètres, le Grand Serre dans la Drôme, où il se réfugia dans la forêt de Thivollet à laquelle il emprunta son nom.

Au cours de plusieurs voyages à Lyon, il racola ses anciens camarades, des anciens soldats, et reconstitua partiellement, sous le nom de 1er Corps Franc, le 11e Cuirassiers.

Parmi les fidèles de sa garde nous trouvons un ami de Romans, M. LAHMERY alias Capitaine BOZAMBO.

L’organisation de la Résistance de Lyon fait savoir au Vercors déjà organisé en camps, la présence de ces Officiers et Cavaliers dans cette région de la Drôme. Un Officier partit du Vercors pour rejoindre THIVOLLET et après une longue discussion un accord est conclu.

Les Cavaliers du 11e Cuirassiers vont rejoindre le plateau du Vercors, c’est donc deux pelotons du 11″ qui rejoignirent St-Martin-en-Vercors et c’est au-dessus de ce pays, dans une ferme abandonnée, au milieu d’une clairière, qu’on appelle «Les Combes», qu’il installa son poste de commandement.

Avant de s’installer, il accrocha au mur l’Étendard de son Régiment avec la fière devise du 11e Régiment de Cuirassiers «TOUJOURS AU CHEMIN DE L’HONNEUR» et à partir de ce moment l’effectif augmenta, les hommes qui assuraient les parachutages faisaient également de l’instruction tant sur les explosifs que sur les maniements d’armes.

L’escadron du 11ème Cuirs vécut pendant toute l’année 1943 en jouant à cache cache avec l’occupant, récupérant armes et matériel.

En janvier 1944, Thivollet est nommé Chef Militaire du Vercors par le Colonel DESCORT Alias BAYARD.

En début 1944, les maquis du Vercors comprenaient 3 à 400 hommes environ groupés dans des camps. Ils se composaient de réfractaires S.T.O. ou de Volontaires commandés par des Officiers et Sous-officiers.

Ils se divisaient en deux groupements distincts, le Groupement Nord qui se tenait dans la région AUTRANS-MEAUDRE-COL DE LA CROIX PERRIN aux ordres du Capitaine DURIEU (alias Capitaine Costa de Beauregard) et le groupement sud qui gravitait autour de ST-MARTIN EN VERCORS – ST-JULIEN – LA CHAPELLE-en-VERCORS -VASSIEUX – LA FORÊT DE LENTE aux ordres du Capitaine THIVOLLET.

A côté de ces camps qui, par leur encadrement aussi bien que par leur composition, ressemblaient à des unités de l’Armée Française, il existait dans le VERCORS une organisation civile de la Résistance dont le Chef était M. CHAVANT alias Clément, qui groupait autour de lui, les volontaires des communes et villes environnantes anciennement affiliées au mouvement Francs Tireurs

Après tous les combats du Vercors livrés lors de l’attaque d’envergure allemande de juillet 1944, le 14e B.C.A. commandé par le Capitaine BOURDEAUX alias FAYARD devenait le deuxième groupe d’Escadrons du 11ème Cuirassiers.

Ce régiment réussit à se regrouper à la Baume d’hostun, 10 escadrons plus un escadron de Sénégalais qui reçut l’ordre de partir à l’attaque de

Romans le 22 août, il rentre en libérateur dans cette Ville, 150 Allemands sont faits prisonniers, 50 tués dont 4 officiers, un important butin est pris à l’ennemi.

Il a fallu reprendre Romans le 27 août. Pourquoi les chars américains avaient-ils abandonné leurs positions pour marcher vers Valence?

Le 11e Cuirassiers reprit Romans et dans son élan il fonça sur Lyon.

A Lyon il prit une part importante à la libération de cette ville et à la tête de son Régiment, Thivollet regagna son ancien quartier de la Part Dieu.

Le lendemain il remet son régiment sous les ordres du Général Commandant la 1ere D.F.L., l’une des plus brillantes unités de l’Armée d’Afrique: le général BROSSET, tué à la tête de sa division quelques semaines après dans les Vosges.

Le 11ème Cuirassiers avec la 1ere D.F.L. continua sa route jusqu’a ce que l’ennemi capitule en passant par ROMCHAMP FRESS – COTE 701-704 -CHAMPIGNY Giromagny -Masevaux – Belfort, l’Alsace et l’Allemagne.

Voici brièvement brossé l’historique de ce Régiment 11e Cuirassiers «VERCORS -VOSGES- ALSACE» formé en grande majorité par les maquisards du Vercors dans cette bataille pour la Libération de la France.

Le 29 mai 1964

Avant que disparaisse ce régiment, tous les cadres en garnison à Orange ont effectué un pèlerinage du Vercors; ils étaient guidés par le Président BRUNET et devant le Mémorial de VASSIEUX; le Lieutenant Colonel BOULAY commandant ce Régiment, déclara en ces termes très émus:

« En ces termes où s’est formée l’Union de l’Armée et du Peuple, j’ai tenu à faire ce pèlerinage en hommage à nos morts; surtout à un moment où la dissolution du 11ème Cuirs intervient. Je désirerai et je souhaite que cette tradition continue après la dissolution du Corps».

C’est le seul régiment français à avoir fait de la Résistance en tant que Régiment.

Après l’historique de ce Régiment, on comprend que ceux qui ont combattu sous ce N°11 veuillent rester groupés et prouver que même 40 ans après ils n’ont pas oublié.

Nous ne pouvons terminer sans citer les paroles prononcées par deux Grands Généraux :

Le Général KOENIG disait: «Les exploits des Combattants du Vercors furent d’une telle qualité qu’ils donnèrent aux Chefs Alliés, une confiance inébranlable dans la Résistance Française, à la veille des Grandes Offensives du débarquement.

Et le 21 juillet 1946 à VASSIEUX, le Général De LATTRE DE TASSIGNY disait sept cents Français reposent sur cette terre sacrée, militaires ou civils tombés en plein combat ou victimes de tortures ignobles, devant tant de misères et de deuils, peut-être certains d’entre vous se demandent-ils parfois s’ils n’ont pas payé trop cher le rachat de la Patrie. Gardez-vous de penser que vos souffrances ont été vaines: elles ont été l’un des facteurs notre Victoire.

La Résistance VERCORS est à placer au premier rang des innombrables opérations qui marquèrent le sursaut bouleversant de la Nation, répondant à l’appel du Général DE GAULLE pour hâter l’heure de la délivrance.

Hommage au Vercors

Oui VERCORS, nous avons tenu le serment que nous t’avions fait, de ne t’abandonner que libéré et purifié. Le rêve des premiers Résistants, nous l’avons réalisé, l’ambition du premier réfractaire nous l’avons remplie; nous avons fait de notre mieux, selon nos forces, selon nos armes, selon nos cœurs.

Toi aussi tu as fait de ton mieux, toi aussi tu as tenu tes promesses autant que tu as pu. Tu nous as cachés. Autant que tu as pu, tu as opposé à l’envahisseur les barrières de tes roches, les fossés de tes gorges, les fourrés de tes bois, et lorsque les cieux même t’ont trahi, alors tu as versé tout ton sang ; mais tu ne nous as pas abandonnés; ta forêt nous a gardés et les morts que nous avons laissés sur ton sol dorment fraternellement mêlés à tes Martyrs.

Depuis quelques années ce Régiment est reconstitué et se trouve en Garnison à CAR-PIAGNE, il sera présent le 5 mai 1984 à Vassieux-en-Vercors pour les cérémonies commémorant le 40ème Anniversaire des Combats du 11″ Cuirs au Vercors, ses Officiers supérieurs, ses cavaliers et sa musique seront présents avec, bien entendu, l’Étendard du Régiment, celui de la Part Dieu, celui du Vercors avec toujours la même devise «TOUJOURS AU CHEMIN DE L’HONNEUR».

Pierre Brunet ***************

Le Lieutenant Colonel GEYER-THIVOLLET
A ses anciens Compagnons d’Armes


Le Lieutenant Colonel GEYER-THIVOLLET

1947 va se terminer et une année de plus va nous éloigner du temps où, dans là neige et la boue en haillons, sans arme et, par la suite, mieux équipés nous avons marqués ensemble une page déjà et depuis longtemps tournée.

Ne regrettons rien, l’héroïsme sans gloire est tellement mieux qu’un arrivisme éclatant. Je ne veux pas laisser passer cette fin d’année sans venir à vous un peu comme celui qui rappelle ce qui a été et ce qu’ils ont été avec nous, dans les heures glorieuses de nos combats du VERCORS, VOSGES et D’ALSACE. Je suis, il me semble tout désigné pour cela : j’ai été… Maintenant, je souhaite simplement que vous gardiez de moi un souvenir, le même et aussi vivace que celui que je garde d’EUX et de VOUS.

Votre bel entrain, votre enthousiasme, vos sacrifices et les LEURS, sont présents à ma mémoire comme le sont tous vos défauts. Ceux-ci m’ont crée des ennuis bien vite effacés par ceux-là. C’est la rançon de notre vie particulièrement intense. Je vous dois, à EUX et à VOUS, le plus beau commandement de ma carrière, des satisfactions que je ne retrouverai jamais. Cela forme un tout et nous sommes ensemble ce tout : UNI, COHERENT, INDISSOCIABLE, il s’appuie sur un bloc toujours aussi solide qui par le passé sera capable de résister dans l’avenir, si nous le voulons n’est-on pas lié par un pacte vie-mort, qui nous scelle l’un à l’autre et qui fera toujours qu’à l’heure du danger, nous aurons tout lieu d’espérer.

Aussi nos voeux seront un appel. Appel retentissant renforcé par la voix de ceux qui nous ont connus que nous avons aimés et qui nous crient de nous unir quand il en est temps encore. Mes voeux alors seront ceux-ci : Que l’année nouvelle vous apporte le courage dans l’action, qu’elle voit votre force grandir et votre désir plus ferme et plus ardent encore de gagner la paix comme vous avez gagné la guerre. Souhaits d’espoir, espoir de flamme qui renait. Souhaits pour vous, pour vos familles, espoir de bonheur et le prix de ce bonheur, tout ce bonheur, tout ceci pour nos morts qui seuls, peuvent nous sauver par l’exemple donné et par la leçon de l’exemple.

A vous de réfléchir, à vous de communier avec moi dans la même pensée. A vous de viser le même but et de l’atteindre, nous avons un esprit de lutte inégalable, nous l’avons prouvé.

1948 verra le triomphe enfin de ce que nous voulions, une FRANCE pure, digne, et grande en échange de mes voeux …les vôtres …les mêmes nous voulions qu’ils se confondent dans le plus profond de nous même, pas besoin de discours tout se tient là quelque part dans le fond du cœur. L’année nouvelle sera ce que nous la ferons.

Bonne année, alors pour vous, et vos familles les pensées ardentes à nos morts.

Courage et espoir pour que vive la FRANCE.

Le lieutenant colonel GEYER-THIVOLLET

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Remise de la Croix de Guerre à l’Etendard du 11e Cuirassiers

Mes chers amis, Faut-il vous dire que si, au cours de mes multiples tournées d’inspection, je m’efforce d’être d’une impartialité absolue, mon coeur a pourtant ses faiblesses. Et ces faiblesses vous les devinez, sont pour les anciens régiments de ma Première Armée.

A ce titre, le 11e CUIRASSIERS m’est doublement cher. D’abord parce qu’il perpétue le souvenir de la cohorte magnifique que j’eus l’immense honneur de mener à la victoire. Ensuite parce qu’il est l’un des représentants les plus authentiques de ces maquis qui rallièrent en masse l’armée venue d’Outre Mer et lui apportèrent la fraîcheur et la générosité de leur enthousiasme en même temps que la pureté de leur mystique.

Reformé dans la clandestinité par le Commandant THIVOLLET, votre régiment est entré de plain-pied dans l’histoire par une épopée glorieuse entre toutes, celle du VERCORS. Le VERCORS, nom qui symbolise à jamais la volonté de la FRANCE de ne pas subir la défaite et le sursaut héroïque de son peuple pour retrouver la liberté.

Il était juste qu’un tel fait d’armes fut magnifié et récompensé par la Croix de guerre avec palme que je viens d’épingler sur votre étendard : l’étendard du régiment VERCORS.

Mais ce ne sont pas là ses seules lettres de noblesse.

Regroupé dans l’ombre après cette lutte épique, le 11e CUIRASSIERS attend pour réapparaître en scène, l’heure de la Libération. Elle sonne le 15 août 1944 avec le débarquement des Alliés sur les côtes de Provence. Descendant de la montagne, les escadrons du Commandant THIVOLLET se ruent sur ROMANS, enlèvent la ville de haute lutte aux grenadiers de la IIe Panzer, puis entrent à LYON où ils retrouvent les divisions de la 1ere Armée Française venues par l’autre rive du Rhône. Entre elle et eux le pacte est aussitôt conclu qui va permettre au 11e CUIRASSIERS d’ajouter une nouvelle page de gloire à son livre d’or. Amalgamé aux Coloniaux et aux Légionnaires de la Division BROSSET, il se bat durement durant tout l’hiver 1944-45 dans la trouée de BELFORT, dans les VOSGES et en ALSACE enfin, où il arrête sur l’ILL l’ultime coup de boutoir de la Wehrmacht qui tente de nous reprendre STRASBOURG.

Ramenés à l’arrière pour prendre un repos bien mérité après sept mois de combats incessants, les escadrons THIVOLLET entreront alors dans la composition de la IIIe D.B. Grande unité uniquement formée de F.F.I, qui participera à l’occupation de l’Allemagne.

Fier passé dont vous avez le droit de concevoir le plus légitime orgueil comme le devoir de rester digne des grandes leçons qu’il comporte.

Leçon de volonté et d’énergie en premier lieu. De cette volonté et de cette énergie qui permirent à nos maquisards, voici quatre ans, de tenir tête à l’oppresseur avec un armement et un équipement dérisoire et à un contre cent, puis d’affronter avec les mêmes pauvres moyens, la bataille rangée où ils se révélèrent égaux aux meilleurs.

Leçon d’union aussi. Cette union dont la 1ere Armée Française a donné un exemple unique en fondant dans le même creuset et au souffle de la même foi des hommes venus de tous les horizons.

Oui, grandes leçons, bien propres à exalter vos âmes et à les porter vers l’effort permanent et chaque jour plus vigoureux qu’exigent le redressement de notre pays et la mise en condition de son armée.

Jeunes du 11e CUIRASSIERS, souvenez-vous de vos anciens et puisez dans leur exemple ces deux vertus qui doivent rester votre loi : La fidélité du devoir et l’amour de la patrie

Général de LATTRE de TASSIGNY